So Nice, and so on…

 

8 jours à Nice et alentour, du 16 au 22 novembre 2004, pour le plaisir et la riviera.

 

Nous logerons chez les autres à Saint Jeannet. célèbre du côté des grimpeurs à cause de son Baou.

http://membres.lycos.fr/grimppg/baou.htm

 

C'est un gros rocher calcaire blanc gris en général sauf au lever du soleil  où à ce moment-là il prend un ton "cuisse de bergère" bien plus joyeux… il est très apprécié à cause de la hauteur et de la qualité de ses voies d'escalades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le village est incrusté dans le Baou et de ce fait les villageois sont entraînés dès leur plus jeune âge à monter et à descendre des ruelles et des escaliers, alors déjà c'est bien plus facile pour eux l'escalade...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Découverte à part égale ville et campagne. Ce sera villégiature surtout et les promenades dans la nature serons choisies parmi les circuits fléchés et entretenus par le "conseil général" des Alpes maritimes.

http://www.france.diplomatie.fr/label_france/FRANCE/REGION/AZUR/azur.html

 

Ce qui frappe d'emblée c'est que en ville ou à la campagne c'est toujours la montagne…

 

Le plat pays ce n'est pas cette région là… Et déjà dans notre location (3 pièces) à chaque changement de pièces nous  montons ou nous descendons une marche… c'est le début de l'entraînement pour 8 jours.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Villes ou villages: les escaliers sont monnaie courante, les ascenseurs sont par contre monnaie sonnante et trébuchante comme à Nice celui qui permet de l'esplanade du château de descendre à la mer. Dans certains endroits ils sont "royal cadeau" mais à ce moment là il faut un "royal" pour faire le cadeau, merci sa majesté le Prince Régnier.

 

Ce qui caractérise d'emblée les villes et les villages c'est leur couleur générale "variations sur l'ocre" avec des tuiles roses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ce qui caractérise nature et culture c'est l'alternance "végétal", "minéral".

Dans tous les cas pierrailles, rocailles, rythme la succession des arbres ou des plantes et donne un caractère très rude aux paysages d'un vert dur ponctué blanchâtre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Nous avons eu un épisode : mouton…Maintenant je sais, c'est l'année du mouton, Irlande, Islande, Mont Saint Michel.

Je n'avais jamais eu l'idée de m'intéresser à eux, "ovinologue"…?. De là à faire bergère (le métier est sinistré voir plus loin), non merci bien! même si cette espèce que l'on rencontre ici: la Préalpes du Sud est tout à fait  belle… sans jeu de mots…

Grands, élancés, fins, laine courte et frisée d'un blanc verdâtre qui met en valeur leur museau et leurs cornes roses…Le plus étonnant c'est la manière qu'ils ont de progresser, en formation en V comme un vol de canards…tout en broutant, trop drôle…

L'espèce bien adaptée à la chaleur et à la sécheresse se rattacherait à celle dite de Syrie.

 

http://www.inapg.inra.fr/dsa/especes/ovins/prealpes.htm

 

Ils étaient là sans berger, trois chèvres menaient le troupeau et un chien organisait la progression.

Un chien de la même couleur, vigilant et curieux, de nature et d'éducation. Des pancartes de-ci de-là nous expliquant qu'il s'agit d'un chien de protection et qu'il a besoin d'identifier …les promeneurs… le cas échéant.

On est bien content de savoir que le verbe renifler a un synonyme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


http://perso.wanadoo.fr/ceillac/rando-patou.htm

Un chien patou qui ferait son rapport tous les soirs au berger?

 

Nous avons essayé de varier les aperçus des promenades du matin:

 

-          un itinéraire de garrigue avec le circuit des Blaquières

-          http://www.cg06.fr/w_guides_rando/w_ped_littoral/html/page1961.html

 

et le vert le plus vif n'était pas végétal mais animal, alors je l'écris…mante…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-          un itinéraire de bord de mer avec la promenade dite Le Corbusier

-          http://www.cg06.fr/w_guides_rando/w_ped_littoral/html/page3065.html

 

rien de sauvage dans le bord de mer mais une maîtrise du total enchantement des yeux, pierres agencées en villa de rêve et mer rêvée en bleu…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-          un itinéraire sur un plateau rocheux avec le circuit Le Haut Montet

-          http://www.cg06.fr/w_guides_rando/w_ped_littoral/html/page2363.html

 

le calcaire c'est plateau monotone…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-          un itinéraire forêt (chêne liège, arbousier, mimosa) circuit du Grand Duc, qui permet des vues magnifiques sur la baie de Cannes.

-          http://www.ot-mandelieu.fr/mandelieu/vacances_cote_d_azur/Loisir_nature/tanerron.htm

 

les arbres sont de petits sujets et respect ce sont des rescapés d'incendie…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-          un itinéraire vallée encaissée des gorges de la Royat jusqu'à Saorge

-          http://www.provenceweb.fr/f/alpmarit/saorge/saorge.htm

-          http://home.tiscali.be/olivier.koot/intro/html/edifices/civils/lauzes.htm

-          pour poursuivre dans les gorges de Bergue et Paganin féeriques car en schistes violets et verts:

-          http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/biologie/ress/geologie/metagabbro/metagabbro.html

 

non, non… des pierres? hélas… point! Ni des améthystes ni des émeraudes…des schistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-          un itinéraire nature aride : La Petite Afrique au-dessus de Beaulieu avec des coussins d'arums…encapuchonnés comme pénitents…à Rome?

-         http://www.cg06.fr/w_guides_rando/w_ped_littoral/html/page1338.html

 

La preuve qu'il s'agit vraiment d'un micro climat c'est que nous sommes survolés par des hirondelles,(mi-nov) et que nous zigzaguons parmi les raquettes hérissées de figues de barbarie mures c'est Cactus opuntia, les raquettes sont les tiges, les épines sont les feuilles, le fruit est comestible.

Remarque:

Comestible n'est pas synonyme de délicieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


C'était cool, les promenades dans les forêts de chênes lièges, de mimosas en bouton et de bruyères arborescentes.

Remarque: l'écorce du chêne liège Quercus suber ne devient spectaculaire que sur les arbres de plus de dix ans le cas de la photo n°2, si l'on désire exploiter le liège, il faut le détacher délicatement sur une partie du tronc seulement, ceci tous les cinq ans.

                 Acacia…est le nom botanique de ce que nous appelons communément mimosa…originaire d'Australie, ici la variété Acacia dealbata

                 L'arbousier, Arbutus unedo également appelé arbre aux fraises est rustique à Paris, des sujets fructifient au bois de Boulogne, Pré Catelan…pour les fraises à part l'intérêt de les cueillir sans se baisser, pour le goût il vaut mieux se baisser…

C'était une époque idéale pour découvrir les fruits du cru:

Les olives et les arbouses étaient mûres. Et pour la récolte des olives on met un filet sur le sol et on attend que ça le fasse…?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nous avons déambulé dans les villes prestigieuses de Vintimille à Saint Raphaël pour glisser nos pas dans le passé de la villégiature aristocratique fin de siècle – ce que l'on peut en voir – Villas et Hôtels,

 

et nous avons déambulé aussi dans le cœur de ces mêmes villes, chez les gens d'en bas (au sens propre et au sens figuré), pour voir les différences.

 

Les prétentions initiales étaient d'ordre strictement architecturales pour admirer le top des villas de villégiature celles de "l'ancien régime" qui accueillaient les têtes couronnées d'Europe…

Nice so nice…!

Pour la reine Victoria en 1882 d'abord à Menton au chalet des Rosiers à Garavan mis à disposition par un résident britannique  (Chalet, chalet…? pas laid et assez grand assurément) puis de 1895 à 1899 à Cimiez à l'hôtel Riviera Palace.

Pour le tsar et la tsarine qui sont arrivés le 21/10/1864 à Nice ayant accompli Saint-Pétersbourg-Nice d'une traite ( moitié fatigant … non?…)

Pour l'empereur du Brésil Pedro II en 1888 à Nice.

Pour Léopold II roi des belges qui achète à Cap-Ferrat et à Villefranche, dans ces années là.

Pour l'Impératrice Eugénie qui fait bâtir Cyrnos  au Cap-Martin.

Pour l'Empereur d'Autriche et Sissi qui séjournent au Grand Hôtel du Cap-Martin aile ouest…

Ou pour seulement les ducs et les comtesses, les fortunes russes et anglaises, puis pour le tout venant des fortunes américaines…(quand même roi…de quelque chose, du pétrole par exemple.)

 

Ces villas somptueuses qui ont servi de modèle  à celles qui ont suivi, commanditées par la grande bourgeoisie internationale et distinguée et ainsi de suite bourgeoisie de moins en moins grande et modèles de plus en plus affadis de Deauville  à Biarritz, puisque de 1870 à 1880 la France se couvre de villas qui vulgarisent ces modèles azuréens.

 

http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/telechar/bt01.pdf

 

Ces villas qui ont dégénéré des modestes Sam'suffit des villes de bord de mer, au pavillon de banlieue en meulière…

 

On ne peut pas vivre sans avoir vu le modèle fondateur, n'est-ce pas?:

-     connaître ses sources propres

-          décortiquer les influences, les styles, les modes.

 

oui mais voilà DESESPOIR l'exercice est impossible.

Les super propriétés sont très privées…dans un parc, au milieu de grands arbres, à l'intérieur de murs très hauts, hérissés de caméras et remplies de Terminator-dogs qui n'ont que des crocs dans les mâchoires…

La promenade à pieds dans les avenues des périmètres mythiques est juste tolérée, les avenues sont patrouillées par une milice privée et les photos sont interdites…

L'ambiance dans ces conditions? Secret Défense…puisque même les oiseaux sont filmés quand ils volent d'une propriété à l'autre, les seuls bruits perçus en plus de leurs chants suaves, sont les glougloutements lénifiants des eaux dans les bassins.

 

Ce n'est même pas forcément facile d'observer les toitures et les cheminées, de toutes façons c'est un peu juste à partir de ces seuls indices de se faire une idée de l'ensemble.

C'est surtout comme ça à Roquebrune-Cap-Martin, Nice et Cannes par endroit.

http://www.cannes.fr/Francais/histdemeuresfr.html

http://www.cannes.fr/Francais/patrprivefr.html

http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/cannes/03_via.htm

http://www.cannes-on-line.com/Francais/bellesdemeures.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mais quand même, sachant que l'inspiration sera ITALIENNE forcément parce que c'était l'air de ce temps là, à voir seulement le haut des édifices  on repère déjà ceux qui sont plus nobles que d'autres…

deux modèles de couronnement des villas:

-          par une balustrade pour le genre réputé noble, avec ou sans statues

-          par un toit plat fortement saillant donnant lieu à des effets débordants

et une chance à l'un de ces deux groupes appartiennent les 9/10 des villas de la côte d'Azur.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Remarque:

Le 1/10 restant …est classique ou davantage m'as-tu vu dans le style anglais ou le petit château à tourelles…ou accompagné de belvédères dissociés lorsque le parc s'y prête…celui-ci vitré, néo-gothique appartient à la Villa SOLIGNY construite pour monsieur Boucicaut en 1868

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Voilà pour ceux qui le valaient bien…

 

Pour les autres, la majorité de la population temporaire (65%) se logeait dans les hôtels. Certains sont classieux…D'abord construits sur les hauteurs à Cimiez Regina Palace (où résida Victoria), Excelsior Régina, Majestic, puis après 1900 seulement en bord de mer (Negresco 1912), le Ruhl de 1913.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Un Palace de la Riviera qui aurait pu s'appeler Belle Vue…la mer est en bas de l'escalier et lui sur la colline…!

 

Le style architectural du Palace mérite qu'on s'y arrête et ne laisse pas de marbre non plus… les architectes vont s'inspirer du Grand Siècle modèle les édifices de Gabriel au château de Versailles (les ailes sur la cour) et Trianon, résultat des façades impressionnantes pour des hôtels de 200 à 400 chambres, et attention avec toutes les nouveautés du confort moderne, donc encore mieux que Versailles…..

C'est le client qui paye il faut qu'il en ait pour son argent d'autant que le choix de son hôtel de séjour le stigmatise. Donner le nom de son hôtel est un indice d'identification sociale. D'autre part le hôteliers doivent séduire une clientèle tournée vers l'ostentation ils ne vont pas hésiter à faire dans l'ostentatoire: ériger les colonnes et tartiner les couches de marbre….

Les plus prestigieux ont gardé leur fonction (front de mer de Nice et Cannes) les autres ont été transformés en immeubles à appartements ( Riviera Palace.)

 

Dans l'un et l'autre cas la petite visite d'architecture intérieure n'est pas si facile que ça…

 

 

Sans oublier les casinos qui font parti de la panoplie du plaisir de la Belle Epoque:

Monte Carlo la quintessence et déjà l'or est sur la façade avant d'être sur les tapis… et plus tardif, Le Palais de la Méditerranée (1926) qui n'est plus un casino.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Sans oublier les opéras, Nice (1855) inspiré de l'opéra de Paris et Monte Carlo ( 1878/79) bien plus fort car l'architecte est carrément CELUI de l'opéra de Paris. Même en réfection il est époustouflant de marbre et de décorations…et d'un raffinement impossible à l'opéra Garnier… à l'entracte, on sort sur la terrasse parfumée de fleurs aux essences rares et face à la mer on boit son champagne rosé…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Incursion à Grasse et dans des villages "pittoresques"…tels Gourdon et Saorge accrochés à la montagne ainsi que des nids d'aigle disent les dépliants des syndicats d'initiative… à Gourdon c'est exactement ça, nous l'avons vu l'aigle… planer (aigle royal forcément …) planer aussi des delta-plane si on me demande mon avis, j'aime mieux les aigles…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Grasse la vieille ville, tout ce qu'il y a de plus étroite et mal pratique, moyenâgeuse on peut dire, les rues sont à degré, pas d'espace, pas de lumière, accès des voitures totalement impossible, résultat la population populaire est partie en majorité celle qui reste est arabe et garde très peu de commerce à sa disposition, pas d'artisans, sans parler des médecins, pharmaciens. Pour vivre là, mieux vaut être jeune et en bonne santé, ou alors à Grasse, c'est à la grâce de Dieu…Inch Allah! pour le temps présent.

 

La vie de tous les jours ne doit pas être plus facile à Gourdon, mais voilà à Gourdon, on n'y vit pas…C'est un endroit de représentation où tout a été briqué, récuré, réhabilité, enjolivé pour faire comme au bon vieux temps…Un appât pour le touriste. Chaque maison est transformée en lieu d'artisanat…et voit y s'engouffrer des autobus entier de voyageurs à qui on présente pour la énième fois des savonnettes à l'huile d'olive, des essences de parfum, des fruits confis, des nappes et des céramiques provençales dont des cigales qui stridulent dès que l'on s'en approche…PITIE pour les cigales.

A 19 h on ferme la boutique, et on va vivre ailleurs.

Voilà le prix à payer pour se promener dans un faux vrai village…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Heureusement tout près c'est les gorges du Loup, le saut du Loup et neige du loup dans les combes des ubacs, hou hou loup du Mercantour es-tu là?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Saorge est bien moins artificiel. C'est un lieu authentique de vie où les habitants ne doivent pas rigoler tous les jours en montant par les ruelles et les escaliers les courses du super marché où les maisons imbriquées les unes dans les autres ne doivent pas faciliter ni la liberté individuelle ni la clarté des logements et nous ce qui nous sidère c'est que les toits et certaines marches d'escalier sont en lauze violet et vert.

Des schistes violet ou vert? Je ne sais pas lesquels que je préfère.

 

Les villes de la côte:

 

En commençant par Saint Raphael, un littoral en dentelle et des criques en pince de homard et justement les falaises qui plongent dans la mer sont de cette couleur là, en rhyolithes amarantes disent les géologues, massif de l'Esterel disent les géographes..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Cannes:

La croisette:

 

Qui borde une plage de sable (apporté)… et qui porte bien son nom, on croise effectivement beaucoup de monde, beaucoup d'espace pour déambuler, une allée centrale en total look alternance palmier, pin parasol. Surtout des Phoenix canariensis et c'est plus heureux que d'autres espèces ( Washingtonia filifera ) car le stipe est moins raide et les palmes sont plus mouvantes, tiens ça change, un palmier dattier avec ses dattes (c'est la saison,) et d'autres sortes comme  le Washingtonia filifera justement qui disposés à la perfection dans le parterre central conduisent d'une manière royale à l'entrée du Carlton et préparent par leur tronc haut rigide et droit à la découverte des colonnes de marbre qui soutiennent le procenium de l'entrée de l'hôtel. On accède à ce procenium en voiture, on descend de voiture à l'ombre donc afin de ne pas gâter son maquillage.

 

La palme d'or c'est seulement une fois par an et les autres jours, sous les palmettes vertes, la croisette…et si elle est si agréable c'est à cause de l'alternance palmier, pin parasol ceux-ci contrebalançant par leur rondeur et leur volume, la rigidité de ceux-là.

 

Remarque: les palmiers sont récents introduits pour les premiers après la campagne d'Egypte de Napoléon I ier suivis d'une débauche de palmiers après le percement du canal de Suez (seuls 12 spécimens sont parvenus à s'acclimater sous nos latitudes tempérées, on en rencontre même à Paris  Trachycarpus fortunei qui ont résisté au froid intense de l'hiver 1986. Originaire du centre de la Chine ce palmier aime les climats humides et pas trop chaud, un beau sujet rue de l'Arsenal.)

Le palmier a ses sectateurs, en France ils se retrouvent dans l'association Les fous de palmiers dont le nom décrit bien la maladie: la collectionnite – BP 88, 83400 Hyères-les-Palmiers.

 

http://www.chez.com/palmiers/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Architecture massive en pierre blanche dans l'esthétique du Négresco de Nice avec aussi deux dômes en angle de toitures en ardoises et là pour se faire pardonner l'emprunt l'architecte a dit qu'il s"était  inspiré des seins de la belle Otéro ( bon pour le galbe ça fait surtout Robocop…) par contre les corniches arrondies donnent le l'élégance à la masse, astucieusement étirée en verticale par une bande rouge fraise écrasée, un dessin de brique montant entre les ouvertures traitées en relief…agrémentées de rambardes en balustrade et de balcons en fer forgé tout cela donnant un peu de légèreté à l'ensemble, un peu seulement. Et le raffinement floral qui déroule un tapis rouge de cyclamen quand on y arrive à pieds récompense des efforts de la marche?

http://www.cannes.fr/Francais/histhotelsfr.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Pas lasse des palaces devant les yeux les plus prestigieux le Carlton, le Majestic, le Martinez (1930) disposés comme un éventail et le palais des congrès rien à dire sans tapis rouge…encore que en montant les marches il n'y a pas un bon karma, le débordement du toit traité en bandeau épais masque beaucoup la lumière et serait limite oppressant. Avec le tapis rouge on doit y être moins sensible car je n'ai entendu personne s'en plaindre.

 

Remarques: au Carlton il faut choisir le 7ième étage …à cause du 7ième art…? et pas seulement, en 2004 l'hôtel s'est doté à ce niveau de suites prestigieuses conçues dans l'esprit de la French Riviera des années 50 et elles s'appellent : Sean Connery, Uma Thurman, Sophie Marceau.

Au Martinez, c'est la Suite des Oliviers ou rien, inaugurée au moment du festival, elle a été très appréciée surtout à cause de sa terrasse de 420 m2 .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les ports:

 

 Des bateaux de croisière surtout ou de croisette on ne sait pas, sans faire de mauvais esprit…le quai du port c'est déjà la croisette…sont des merveilles cossues anglaises à voile qui n'ont pas l'air de naviguer beaucoup. Les propriétaires anglais semblent adhérer à l'esthétique de Christo tout est sous housse même les pare-battages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le top des villas:

 

Les toitures comme d'habitude et au sens propre.

-          Celles de la Croix des Gardes,

La villa VICTORIA devinée dans les lointains et dans les arbres et pourtant elle est respectable dans les dimensions, et dans un style manoir anglais qui met l'accent sur les cheminées …

 

 

 La Villa des TOURS immense au milieu d'un grand parc ceint de hauts murs maintenant en co-propriété, néo-gothique corps central hérissé de poivrières et de mâchicoulis en gneiss rose et c'est à peu près tout ce que l'on voit…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La Villa ROTHSCHILD, devenue médiathèque donc facile à regarder, néo-classique, dans un Parc paysager "à la française" pas de chance, la villa est en réfection habillée de toile du haut jusqu'en bas…malgré cela je suis emballée aussi, par la grâce du portique circulaire aux colonnes de marbre rose qui précède la façade sud. L'entrée au nord est également précédée d'un porche abritant l'accès des voitures mais tous les détails d'architecture nous échappent complètement à part le plan d'ensemble rectangulaire avec ses deux ailes latérales symétriques…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La villa ELEONORE, la villa ancêtre…la première construite, celle qui a initialisé la mode,( maintenant co-propriété.) Villa néo-classique, corps central encadré de deux ailes symétriques, façade sud précédée d'un escalier central face à l'entrée, balustrades bordant la terrasse et les balcons, armories en bas relief du premier maître des lieux Lord Henri Brougham.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


-          Celles de la Californie,

Toutes maintenant en co-propriété, re-baptisées par les propriétaires successifs, entretenues à la perfection respirent le luxe et la fantaisie dans le meilleur des cas ou la vanité…

ROSE LAWN dans le genre anglo-normand et réplique de manoir, à ce moment là les souches des cheminées sont très hautes et très travaillées avec un graphisme de brique et les toitures en tuiles vernissées arrondies et plates sont posées en écailles de poisson elle est immense avec dépendances.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


RAYRAMA dans le genre italien avec un bandeau hélléniste en relief, très bien mis en valeur par la tour carrée et son toit débordant supporté par des consoles de bois sculptés, l'enduit lisse d'un ton pastel suave est aussi un faire valoir exquis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mauresque dans le genre très peu visible, d'une extrême sobriété avec des volumes superbement harmonieux, la cime des arbres aperçue suggère un parc d'une grande recherche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Villa sans nom mais non sans charme dans son style composite: ses volumes décrochés, ses frontons et ses balustrades, ses toitures mixtes tuiles et ardoises, en vérité de tout un peu et une tour carrée pour se montrer...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Villa LE CHATEAU LOUIS XIII d'un style éclectique de plan carré avec quatre tours d'angle d'inspiration renaissance coiffées de toits coniques.

 

Et le Palace néo-classique à la modénature très sobre mais au charme indéniable avec sa toiture tuile + ardoise , longue façade agrémentée de pavillons en saillie  avec lucarnes, enduit blanc animé des lignes des pare soleil au-dessus des ouvertures qui reprennent la teinte rouge des tuiles du toit, LE CALIFORNIE, la déjà les co-propriétaires tout en étant aussi suspicieux que les précédents sont moins raffinés, même de loin on voit la peinture extérieure pas très fraîche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Nice

 

 la vieille ville le dimanche matin

 

Origine italienne flagrante dans les belles couleurs foncées des enduits des façades et le nombre de boutiques ouvertes proposant des pâtes fraîches, et le linge suspendu qui sèche aux fenêtres (cela doit être difficile de ne pas avoir de linge dépareillé…il n'est pas rare de voir des chaussettes tomber…gare, gare, à Nice il pleut des chaussettes.)

La ferveur à l'office religieux était évidente, et la grâce du baroque italien aussi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


la promenade des anglais le dimanche matin

 

Une des plus belles avenues de bord de mer avec 800 palmiers sur 5 km…Matisse qui l'admirait de son balcon en a fait 2 tableaux célèbres: la Baie de Nice et la Promenade des anglais bordée de palmiers vert pomme.

Très prisée la promenade et qui a dit que c'était une ville de vieux? Tout le monde est en train de cavaler, à pieds, en roller, en vélo, pendant que d'autres se baignent… J'ai bien compris ce sont des habitués du "m'as-tu vu me baigner" le dimanche matin si non pourquoi les messieurs mettraient-ils des strings flashy orange ou jaune. Plage des Ponchettes, hommes et femmes en proportion égale avaient de l'eau de mer méditerranée à 17°C c'est une bonne température pour maintenir la fermeté des chairs…les fesses qu'on voyait soulignées en orange et jaune avaient environ 65 ans et méritaient d'être soulignées..

Parmi les hôtels possibles,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 j'ai choisis le Négresco, bien situé, agréable dans ses proportions (plus long que haut) facile à retrouver parmi les autres dans la longue promenade (la toiture d'une composition dynamique avec des volumes saillants est rose soulignée de vert avec de plus deux coupoles aux extrémités) élégant, dès la façade à cause des ouvertures qui vont en rétrécissant au fur et à mesure où le regard monte ce qui l'allège beaucoup, luxueux à cause du sous bassement à bossages en référence aux palais italiens… révérence… le client est roi…et un voiturier le képi harnaché d'un super plumeau ouvre la portière…Après pour l'intérieur je ne sais pas je me suis évanouie à ce moment là .

 

http://www.culture.gouv.fr/culture/paca/dossiers/actualites_mh/classement/06/nice/negresco/negresco.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


le port le dimanche matin

 

Peuchère…les bateaux…

et peu chers n'est pas le mot ce sont les plus grands bateaux de croisière…enfin plus grands que ceux des ports de Cannes…ils sont si grands qu'ils ne tenaient pas sur les pontons de Cannes… Ils sont obligés d'être là, ça doit être une souci, venir de si loin Georgetown Caïman, Seychelle, Angleterre, pour ne pas trouver un ponton en conformité avec la longueur de son bateau, pas drôle!.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Pour celui-ci mais c'est bien sûr avec un Blue bell boy….

 

La côte:

 

 Depuis la promenade tout se décline en anglais…ci-dessous le château de l'anglais et à côté le palais des anglais….

La première villa appelée aussi la folie de l'anglais est une étrange architecture sortie de l'imagination d'un colonel de l'armée des Indes donc voilà du gothique hindou pour un résultat baroque…

La seconde architecture est un hôtel de style classique mais long et bas tel que les affectionnent les anglais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Beaulieu:

 

Comme son nom l'indique mais très frustrant, car en ce qui concerne "la ville" tout est quadrillé en murs très hauts.

Là les villas ne le faisant pas ou peu, il restait un intérêt et non des moindres : observer un lézard ocellé au cours de la promenade "la petite Afrique" qui s'effectue sur des falaises calcaires, exposées bien sud avec un micro climat qui favorise les Yuccas, les raquettes et leur figues de barbarie… et l'autre qui affectionne particulièrement un biotope de ce style où était-il fourré? C'est un bel endroit pour lui, et il y avait des hirondelles….

Remarque:

Le lézard ocellé, le plus grand (60 cm) de tous les lézards et le plus beau, dans sa débauche de couleurs, dos vert pointillé de noir, gorge jaune clair, 3 à 4 rangées de taches bleu vif sur les flancs, on ne peut pas le rater…est en total déclin est en total déclin et on ne sait pas pourquoi.

 

http://naturellementvotres.chez.tiscali.fr/recits_photos/lezard_ocelle.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les villas quand on les voit on peut critiquer: style italien, florentin pour l'une  et palladéen pour l'autre,  la première n'a pas la classe et la seconde n'a pas la grâce…

 

 

 

Monaco-Montecarlo:

 

La ville

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les villas c'est pas là, par là c'est la ville, immeubles et buildings, trottoirs carrelés, escaliers mécaniques, jets d'eau à profusion, bassins nombreux, parterres riches en fleurs et pauvres en herbe, circonscrits d'arabesques en fer forgé peint de frais, tunnels pour piétons en comblanchien et marbre, ascenseurs éclairés rutilants, bref tous ces détails qui sentent l'argent…Eh bien pas du tout, tous ces passages en tunnel pour piétons sentent le désinfectant. Réellement!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Pour les immeubles quelque soit le style mais surtout classique l'adjectif qualificatif c'est surtout monumental.

 

 

Après une demi heure de promenade notre idée est faite, les monégasques sont princes ou croupiers ou balayeurs ou jardiniers ou peintre en ferronnerie.

Ce qui est merveilleux sur le front de mer c'est la succession des boutiques, Hermès, Lacroix, Vuitton, Prada et les autres, elles sont toutes climatisées, je pense que quand le soleil tape fort ce doit-être un vrai plaisir d'y entrer se rafraîchir…

 

Une obsession aussi dans les vitrines, tous les articles sont soit rouge  soit blanc, les couleurs de la principauté, un véritable harcèlement pour les yeux et sans répit avec en plus présenté comme sur un autel, accompagné de fleurs, la photo du prince Reignier tenant son grand dadais de fils de 50 ans par les épaules. Et la cravate du grand dadais est rayée rouge et blanche bien sûr.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le port:

 

Ne vaut que par les bateaux qu'il abrite tellement il est grand…et quels bateaux…!C'est difficile à dire, ils tous de la même longueur, à voile ou à moteur, tous immatriculés à Georgetown (Caïman) sauf un du Luxembourg…(cocasse on cherche un port là) et un autre de Londres, tous d'un raffinement inimaginable et solitaires dans leur luxe car même les bateaux du port de Nice auraient trop la honte de se retrouver à couple avec l'un d'entre eux, n'importe lequel tellement petit qu'il ferait jouet d'enfant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Roquebrune-Cap-Martin:

 

Les villas sont exceptionnelles, elles sont pour beaucoup le fait de l'architecte danois Tersling, l'architecte des rois et le roi des architectes, partiellement occultées par des murs et des haies végétales, débaptisées, rebaptisées seulement citées, sans adresses et sans photos dans les revues d'architecture, elles sont habitées INCOGNITO…Elles sont superbement mises en valeur par un entretien constant, les enduits sont d'une suavité fraîche, les marbres sont luisants et les statues ont le parfum de l'argent qui coule à flot dans les bassins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Pourrait-être SERENA (1880) bâtie pour Ferdinand de Lesseps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


CYRNOS construite pour l'impératrice Eugènie, appartient actuellement à une iranienne…la propriété est en deux parties séparées par une voie privée donc il faut imaginer une autre grille en  face de celle-ci qui permet l'accès aux dépendances…et à d'autres villas logées dans un parc…c'est dans cet endroit que sont garées les voitures…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Villa TRIANON (1893) construite pour la famille Montgomery et pas seulement pour le nom l'inspiration Jacques-Ange Gabriel…balustrade avec statuaires d'ange, chaîne d'angle en besace et ornementation discrète en guirlande au dessus des fenêtres du piano nobile, le rez de chaussée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Une débauche de baroque italien une propriété immense, entre la grille d'entrée et les belvédères sur mer …une villa fantôme..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Et autre splendeurs inconnues…

 

Menton:

Un très bon karma pour la promenade, charmante et de bon goût bourgeois. C'est là où les tuiles sont du plus joli rose, où les trompe l'œil des façades trompent énormément… Et puis ça change un peu pour le commerce, on propose aux touristes des agrumes authentique production locale et d' authentiques fac-similés de sacs, et pull over de marques prestigieuses.

Et un immense cimetière et des tombeaux grand chic en rapport avec le luxe des villas…pour passer de vie à trépas en gardant son rang…un pied en terre rivalisant de luxe avec le pied à terre!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ventimille:

Bien plus austère, et ouvrière.

Tous les caractères de la franche Italie et aucuns de la french Riviera…

 

Mais voilà pourtant la porte de la vraie RIVIERA ne l'oublions pas et c'est une épidémie de choléra en Italie qui a fait choisir Cannes par défaut à Lord  Henri BROUGHAM. C'est lui qui a initialisé la pratique de la côte d'azur et convaincu ses amis de le rejoindre à  Cannes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


En conclusion la french Riviera doit tout au vibrion cholérique et ne s'en vante pas.